En France sévit une maladie qui a des conséquences graves : le présentéisme. C’est aussi ce que l’on appelle le « syndrome de la lampe allumée » signifiant pas là que le présentéisme est une manière de laisser la lampe de son bureau allumée pour que l’on sache bien que l’on est resté tard au bureau. Cette maladie sévit dans les organisations qui ont le travers d’évaluer leurs collaborateurs sur la base du nombre d’heures qu’ils passent au travail de préférence en soirée.
En plus d’être injuste pour ceux qui sont « du matin », le présentéisme est surtout un frein à la carrière des femmes. En effet, même si des progrès ont été faits, ce sont elles qui assument encore la majorité des tâches liées aux enfants et, en particulier, d’aller les chercher l’école. Cela a pour conséquence de les empêcher de « jouer » au même jeu que les hommes.
De surcroît, vu de l’étranger, ce comportement est un prime à l’inorganisation. J’ai en mémoire l’anecdote de cet homme, participant à l’une de mes formations, qui avait travaillé quelques années dans la filiale sœur allemande de l’entreprise pour laquelle j’intervenais.
Quelques jours après sa prise de poste en Allemagne, son n+1 allemand a souhaité le voir pour faire le point sur son intégration. C’était aussi le moment qu’il avait choisi pour lui demander si notre compatriote avait du mal à s’organiser. Étonné, le français demandé pourquoi cette supposition avait été émise. Son n+1 lui répondit qu’en deux semaines de présence, il avait systématiquement quitté son travail après 17 h. En Allemagne et dans d’autres pays, c’est signe d’une mauvaise organisation.
Alors, nous pouvons nous demander si ce travers si français, perçu comme une faiblesse à l’étranger et si injuste ne devrait pas être combattu, si ce qui, vu d’Allemagne, apparaît comme une prime à l’inorganisation ne mérite pas de disparaître pour privilégier des comportements plus sains.
Pour ma part, vous vous en doutez, ma conviction est faîte et je suis tout prêt à vous aider à reprendre le contrôle de votre quotidien et à rentrer chez vous à une heure décente.