Il y a une sorte de mail qui est une vraie calamité, un désastre pour la vie de famille et le repos : C’est le mail du vendredi 15 h 30 ou 16 h qui amène un souci important. C’est une calamité parce que, au moment où il arrive il est trop tard pour y apporter une solution et que ce courriel va vous occuper l’esprit jusqu’au lundi matin. Il serait plus juste de dite qu’il va vous pourrir la vie jusqu’au lundi matin.
Alors que faire ? Je pense que la meilleure solution c’est de se donner une règle : ne plus consulter ses mails à partir du moment où vous ne trouverez personne pour vous aider à trouver les solutions aux problèmes posés.
De toutes les façons que vous ayez connaissance du problème ou non ne changera rien à sa solution : il faudra attendre la fin du week-end.
L’autre solution est en amont. Elle consiste à s’interdire d’envoyer ce type de mails à partir du moment où il ne sera plus possible à votre destinataire de trouver une solution. Je sais bien qu’il s’agit de réduire sa propre charge mentale, de se garantir que le problème sera traité au plus tôt (en l’occurrence le lundi matin), mais ne perdez jamais de vue que ce problème dont vous vous débarrassez devient celui de quelqu’un d’autre. N’oubliez jamais que, parmi les gens avec qui vous travaillez, il y en a qui voudront vous prouver qu’ils sont efficaces en réagissant au plus vite. N’oubliez jamais que ces personnes peuvent ressentir comme une pression le fait de recevoir une demande et qu’elles voudront s’en occuper au plus vite. Cela est vrai que vous soyez un simple collègue, mais évidemment c’est encore plus vrai s’il existe un rapport hiérarchique entre vous et votre destinataire.
Des solutions existent :
– Vous pouvez rédiger votre mail et le garder dans les brouillons.
– Tous les logiciels de messagerie vous permettent aussi de faire des mails à envoi différé.
– Vous pouvez prévoir un rappel pour rédiger ce mail le lundi matin.
Les solutions sont nombreuses pour réduire sa propre charge mentale sans pourrir le weekend de ceux avec qui l’on travaille. Il suffit de les mettre en œuvre.